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Ou trouver de l’or en France?

 

 

 

Dans quelle endroit de France vous aurez le plus de chance de trouver de l’or, quelles sont les rivières les plus riches en or, que faut ’il avoir comme matériel pour l’extraire, et comment fait-on pour retirer l’or des ruisseaux et rivières?

 

 

 

C’est souvent sous forme de paillettes et plus rarement de pépites ou de grains que l’on peut rencontrer l’or dans le sable des rivières françaises. L’or est largement distribué dans les cours d’eau de notre pays mais il est possible de distinguer trois secteurs aurifères importants par leur étendue et leur richesse. Ce sont les Pyrénées, la bordure sud-est du Massif Central (Cévennes) et le Massif Armoricain. A ces grands districts, il faut ajouter le Limousin, quelques rivières du Puy-de-Dôme, du Cantal, la plaine du Rhin, la Savoie et le Rhône et quelques autres d’importance plus modeste.

 

 

 

Dans notre pays, le lavage des sables des rivières semble remonter à l’Antiquité, il sera pratiqué au Moyen-Age et se poursuivra jusqu’à la fin du 18ème siècle. Depuis 1975, on assiste au renouveau de l’orpaillage comme activité de loisir essentiellement. (Voir la liste des rivières aurifères en France)

 

La technique « extraction de l’or par gravitation » est principalement utilisée dans les placers alluviaux les minerais étant déjà en petites particules, l’or étant lourd il sera facilement départagé des autres minerais plus légers. On utilise généralement la force d’un court d’eau passant sur un tamis pour faire le travail de tri.

 

Massif Armoricain

 

 

 

  • Côtes-d’Armor : le Lié, la Rance
  • Ille-et-Vilaine : la Cantache, le Meu, le Couesnon
  • Maine- et-Loire : les affluents de la Sarthe et de la Basse Mayenne
  • Mayenne : l’Oudon, les affluents de la Haute Mayenne
  • Morbihan : le Blavet, l’Oust et affluents
  • Finistère: Odet (supérieur), Aulne (Bassin de Châteaulin), Porzay

 

 

 

Normandie

 

 

 

Même type de placers et teneurs qu’en Bretagne

 

 

 

  • Calvados et Manche : les affluents de l’Orne et de la Vire

 

 

 

Les ruisseaux du sud de Caumont l’éventé sont tous plus ou moins aurifères .

 

 

 

 

 

Massif Central

 

 

 

  • Allier : l’Allier
  • Ardèche : l’Eyrieux, le Doux , l’Ardèche, le Chassezac
  • Aveyron : le Viaur, la Truyère
  • Cantal : la Jordanne
  • Corrèze : la Vézère, la Loyre
  • Creuse : la Gartempe, la Truyère, l’Ardour
  • Dordogne : l’Isle, la Loue, L’Auvézère (traces d’or)
  • Gard : le Gard, le Gardon d’Alès, le Gardon d’Anduze, le Gardon de Saint Jean, le Galeizon, La Ganière, La Cèze, Le Luech, le Vidourle, le Rhône
  • Hérault : l’Orb, l’Hérault (de Saint-Bauzille de Putois à Ganges)
  • Loire : le Gier
  • Haute-Loire : l’Alagnon
  • Lot : le Lot, la Dordogne (or au camping de Souillac, 6 petites paillettes à la batée) sablières
  • Lozère : le Coulagnet, la Colagne, le Lot
  • Puy de Dôme : l’Allier, la Haute-Dordogne. La Burande à Singles drainant les mines « d’or » de la Bessette
  • Rhône : le Gier, le Rhône, la Saône, Azergues (la vallée qui draine Chessy-les-Mines et son amas sulfuré polymétallique) y compris son affluent la Brévenne (idem à Sain-Bel)
  • Tarn : le Tarn, le Viaur
  • Haute-Vienne : la Gartempe, l’Aurence, l’Isle, la Glane

 

 

 

Pyrénées

 

 

 

  • Ariège : l’Ariège, le Salat, l’Arize et leurs affluents issus du Plantaurel
  • Aude : l’Aude
  • Haute-Garonne : la Garonne sur tout son cours (hors barrage), à Mancioux, la Neste
  • Hautes-Pyrénées : l’Adour à Maubourguet
  • Pyrénées-Atlantiques: le Gave de Pau, la Nive
  • Pyrénées-Orientales : la Têt, le Tech, le Réart et leurs affluents issus des Aspres

 

 

 

Alpes

 

 

 

  • Hautes-Alpes : la Romanche
  • Isère : l’Isère
  • Haute-Savoie : le Rhône, l’Arve, le Fier, le Chéran

 

 

 

Est

 

 

 

  • Haut-Rhin et Bas-Rhin : le Rhin, la Thur, la Doller, La Lauch, La Fecht
  • Moselle : la Moselle
  • Haute Saône : L’Ognon